Le plus des bols tibétains réside dans l'« inharmonie»

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Contrairement au son d’instruments comme le piano ou la guitare, le son d’un bol chantant ne présente aucune suite exacte d’harmonies.

Sur le plan physique, le son d’un bol chantant se comporte de façon « inharmonique».

Cela signifie que les fréquences des harmonies ne sont pas des multiples entiers de la fondamentale. Le son d’un bol chantant résulte plutôt – tout comme c’est le cas pour un bruit naturel – d’une combinaison de sons harmonieux et de sons inharmonieux.

 

 

 

 

 

 

 

 Dans un son harmonique, les harmonies sont des multiples entiers de la fondamentale et vibrent donc deux, trois, quatre (etc.) fois plus vite que la fondamentale.

Si le rapport entre la fondamentale et les harmonies est chaotique, on parlera alors de son inharmonique. Le résultat d’ondes sonores désordonnées dont les fréquences et l’intensité ne présentent aucune relation entre elles est qualifié de bruit.

Les bruits de la nature, comme par exemple le murmure de l’eau, le bruissement des feuilles au contact du vent ou le murmure du vent, sont, en règle générale, une combinaison de sons inharmoniques et de sons harmoniques très souvent perçue par l’oreille comme quelque chose d’agréable. En revanche, les bruits mécaniques tels que le vrombissement d’un générateur ou le ronronnement d’un réfrigérateur sont plutôt perçus comme un bruit désagréable.

C'est pour cela que le son des bols nous procure un sentiment agréable et apaisant, ce qui nous aide à la relaxation.

 

 

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